Supporter à quel prix ? 

Quand l’exigence devient violence

Je viens de regarder un reportage sur le sport de haut niveau et les enfants. Ces jeunes corps, ces esprits malléables, ces regards pleins de peur, d'espoir ou de fatigue. Et cette phrase a traversé mon esprit comme un éclair :

Est-ce qu'on ne nous apprend pas à supporter, plutôt qu'à vivre ?


Parce que ce que j’ai vu là… je le reconnais ailleurs.

Dans la salle de sport, oui.

Mais aussi à l’école.

Dans certaines familles.

Dans les relations.

Et même dans la manière dont on se parle à soi-même.


✖️ Exigence ou violence ?

On parle souvent d’exigence comme d’une qualité.

Mais à quel moment glisse-t-elle, sans qu’on le voie venir, vers la violence ?


Quand un enfant se blesse et qu’on lui dit « continue ».

Quand une jeune fille pleure de fatigue et qu’on lui répond « c’est le prix à payer ».

Quand on vante la performance, mais qu’on oublie la personne.

Quand on ne célèbre que ceux qui "ont tenu", sans jamais se demander à quoi ils ont tenu.


On fait de la souffrance une étape normale. Presque une preuve de valeur.

Comme si, pour mériter quoi que ce soit, il fallait forcément avoir eu mal.


Mais… qui a décidé ça ?


⚠️ Discipline ou maltraitance déguisée ?

La discipline, en soi, n’est pas mauvaise. Elle structure, elle rassure, elle donne un cadre pour grandir.


Mais elle devient toxique quand elle :

  • Nie les signaux du corps,
  • N’accepte aucune nuance,
  • Ne laisse pas la place à l’erreur,
  • Fait passer l’obéissance avant l’écoute de soi.


On appelle ça « former », « préparer à la vie ».

Mais à force de s’habituer à taire ce qui fait mal, on forme surtout des adultes qui ne savent plus faire la différence entre ce qu’ils endurent et ce qu’ils choisissent.


🎭 Le culte du « supporter »

Supporter les horaires, supporter les critiques, supporter l’injustice, supporter les injonctions, supporter les silences, supporter l’absence d’amour.


C’est devenu normal.


Et si on ne supporte plus, on est faible.

Trop sensible.

Pas faite pour ça.

Pas assez motivée.


Alors on serre les dents.

On fait « comme si ».

On met du courage là où on aurait besoin de compassion.


Mais à quel prix ?


🔍 Les vrais enjeux

En acceptant ce modèle, voilà ce qu’on perd :


  • La connexion à notre corps, qui pourtant sait.
  • La légitimité à dire : stop.
  • Le droit de réussir sans souffrir.
  • Le respect de soi.


Et on transmet. Encore. Inconsciemment.

À nos enfants, à nos élèves, à nos proches :

« Tiens bon », même quand tout crie non.


🙅‍♀️ Non, la souffrance n’est pas inévitable.

Elle existe, oui. Elle fait partie du vivant.

Mais elle n’est ni un passage obligé, ni une preuve de valeur.


On peut progresser, grandir, se dépasser sans se briser.


Ce que personne ne nous dit, c’est que :

  • La douceur peut coexister avec l’exigence,
  • L’engagement n’a pas besoin de sacrifice,
  • La discipline n’est pas synonyme de dureté.


Et que le vrai courage, aujourd’hui, c’est peut-être ça :

Désapprendre à supporter.


Apprendre à écouter.

À dire non.

À choisir pour soi.

À honorer son rythme.

À se libérer de cette vieille croyance que souffrir, c’est mériter.


Et toi, qu’as-tu appris à supporter ?

Et qu’aimerais-tu ne plus jamais justifier au nom de "la force" ?


Si ces mots résonnent pour toi…

Si tu sens que tu en as assez de supporter, mais que tu ne sais pas encore comment faire autrement…

Alors je t’invite à commencer doucement.


Cet été, je propose un programme de 21 jours.

21 jours, 21 emails pour te reconnecter à toi, remettre du sens là où tu t’étais oubliée, redonner de la dignité à ton vécu, pas après pas.


Et si tu préfères un accompagnement plus personnel, je propose aussi des séances individuelles, en présentiel ou en visio, pour t’aider à remettre du vivant dans ta vie.


Tu peux commencer là où tu es. Sans violence. Sans performance.

Juste avec l’envie de ne plus supporter… mais de recommencer à vivre.