Le sommeil : un enjeu vital de santé mentale
Pendant longtemps, j’ai cru que dormir allait de soi. Et puis, comme beaucoup, je suis tombée dans le piège du « je gère ». Jusqu’à ce que mon sommeil se dérègle. Pas de drame spectaculaire, juste un corps tendu, une tête qui tourne en boucle, des nuits morcelées… et le matin, un poids invisible mais tenace.
Le plus troublant, c’est que ce mal s’installe sans bruit. Et qu’il est souvent minimisé.
Pourtant, le manque de sommeil chronique est l’un des troubles les plus dangereux, silencieux et sous-estimés de notre époque.
Le sommeil, bien plus qu’un temps de repos
Le sommeil est un rééquilibrage profond du système nerveux, un moment où :
- le corps se régénère,
- la mémoire s’organise,
- les émotions de la journée se digèrent.
Quand il vient à manquer, tous les systèmes se dérèglent :
- régulation hormonale perturbée (insuline, cortisol, mélatonine),
- système immunitaire affaibli,
- troubles de la mémoire et de la concentration,
- hypersensibilité émotionnelle,
- baisse du jugement, de la motivation, et de la créativité.
En clair : quand tu dors mal, ton cerveau n’est plus ton allié.
Les principaux obstacles au sommeil aujourd’hui
Le problème, ce n’est pas que nous ne savons pas dormir, c'est que notre quotidien est rempli d’ennemis invisibles du sommeil.
- Les écrans : lumière bleue, excitation mentale, surcharge d’infos.
- Le stress chronique : mental agité, corps en tension permanente.
- La charge mentale : penser à tout, tout le temps.
- Le culte de la performance : dormir est vu comme un luxe, pas une nécessité.
- La coupure d’avec le corps : on ne sent plus qu’on est fatigué, ou on n’ose pas s’arrêter.
- La pression sociale : « Je dors peu, je suis efficace »… comme si l’épuisement était une médaille.
Le sommeil n’est pas incompatible avec la vie moderne, mais il demande qu’on le respecte, qu’on l’écoute, qu’on le prépare. Ce n’est pas une faiblesse de dire qu’on a besoin de repos, c’est une forme de sagesse.
Le manque de sommeil : un trouble grave, pas une gêne passagère
Ce que disent aujourd’hui les recherches :
- +300 % de risque de troubles anxieux,
- +200 % de risque de dépression,
- augmentation des maladies cardiovasculaires,
- troubles du métabolisme,
- baisse de l’immunité,
- instabilité émotionnelle…
Et si tu es parent, aidant, enseignant, soignant, indépendant… tu sais que tu ne peux pas fonctionner à moitié. Mais c’est pourtant ce qui se passe quand tu dors mal.
Pourquoi le sommeil résiste
Parce que notre monde ne sait plus s’arrêter.
Parce qu’on nous apprend à faire, à tenir, à performer, mais pas à ressentir, à lâcher, à ralentir.
Le sommeil ne se force pas. Il se permet.
Quand ton système nerveux est en état d’alerte, il considère que dormir est dangereux. Pas consciemment, mais biologiquement. Il te maintient éveillé par instinct de survie.
Ce qui peut t’aider, autrement
Je ne parle pas ici de somnifères. Je parle de renouer avec ton corps, ton souffle, tes sensations.
La sophrologie
Elle n’endort pas, elle prépare.
Elle t’apprend à respirer, relâcher, imaginer.
Elle recrée de la sécurité dans le corps.
L’aromathérapie
Elle agit en douceur, sur le système nerveux et les émotions.
- Lavande vraie : apaisante, calme le mental.
- Petit grain bigarade : réconfortant, aide à lâcher l’angoisse.
- Orange douce : rassurante, relaxante, idéale le soir.
Ce que j’aimerais que tu retiennes
Mal dormir n’est pas un détail. Ce n’est pas "dans ta tête". Ce n’est pas un caprice.
C’est un signal. Et parfois, parler de son sommeil, c’est déjà commencer à en prendre soin.
Envie d’aller plus loin et de retrouver un sommeil apaisé ? N’hésite pas à prendre rendez-vous avec moi, en présentiel ou en visioconférence, pour un accompagnement personnalisé.