Ce matin, je me suis levée avec l'urgence palpable du temps qui file, m'enfonçant dans la routine sans prendre le temps de m'attarder sur le ressenti du moment. 

Les premiers pas, presque automatiques, résonnaient avec une étrange lourdeur. Une gêne subtile, un inconfort qui s'est installé mais que j'ai choisi d'ignorer, convaincue que je pourrais y remédier plus tard. 
 
Au fur et à mesure que la journée avançait, cette gêne a évolué en une fatigue persistante. 
Les activités quotidiennes, d'ordinaire simples, se sont transformées en un défi constant. Je n’étais décidément par vraiment à ce que je devais faire. 

Les erreurs se sont accumulées, la douleur s'est amplifiée, mais l'urgence apparente des tâches m'a aveuglée. 

Cette journée ordinaire s'est métamorphosée en un cauchemar.

Pourtant j’ai continué à avancer, portant ce mal-être de plus en plus lourd sans même m'accorder quelques instants pour souffler. 

Les personnes autour de moi semblaient hostiles et mon attitude à leur égard reflétait bien cette impression. Tout le monde était décidément contre moi aujourd’hui et je n’allais pas me laisser faire. 

Enfin de retour à la maison, mes enfants et mon conjoint m'attendaient mais pourquoi riaient ils avec autant de force, de bruit, comme si je n’avait que ça à faire : les écouter me parler de leur merveilleuse journée… 
est ce que je leur parle, moi de ce cauchemar ? 

J'étais ailleurs, submergée par les pensées de la journée horrible qui venait de s'écouler. 

Les moments précieux avec ma famille semblaient échapper à mon attention, noyés dans le tourbillon de mes préoccupations. 

Sans prendre le temps de me mettre à l'aise, j’enchaînais directement avec les responsabilités domestiques. 

C'est là, enfin seule avec mes pensées, en fin de journée que j'ai enfin pris le temps faire ce simple geste : retirer mes chaussures. 

Une petite bosse à l'intérieur de la semelle a attiré mon attention, un détail négligé toute la journée. 

Cette petite bosse représentait bien plus qu'un simple inconfort physique. Elle symbolisait le mal-être qui avait pris racine en moi au fil des heures, un mal-être que j'aurais pu apaiser si j'avais pris le temps nécessaire dès le matin. 

Et si cette journée, avec son lot d'épreuves, était le miroir de ma vie ? 

Les signaux d'inconforts et les petits détails négligés sont autant de rappels que je suis la seule à pouvoir modeler ma réalité. 

Prendre soin de moi, accorder de l'importance à mes besoins, c'est ajuster les semelles de ma vie quotidienne pour marcher avec résilience et sérénité. 

Chaque journée est une nouvelle paire de chaussures à ajuster, une opportunité de cultiver la conscience de soi et de prendre des décisions qui façonnent la trajectoire de ma vie. 

Ignorer les petites douleurs, qu'elles soient physiques ou émotionnelles, revient à nuire à la qualité de vie. 

Aujourd'hui, je choisis de prêter attention à chaque petit détail, de m'accorder le temps nécessaire pour cultiver mon bien-être, car je réalise que ma vie, comme cette journée, dépend de la manière dont je choisis de marcher, pas seulement à quel rythme. 

En tant que sophrologue et coach accompagnatrice de bien-être, je vous invite à pousser ma porte pour ce premier pas vers une vie apaisée et légère. 
Je suis là pour vous guider, vous aider à ajuster vos semelles et à cheminer avec assurance sur le chemin du bien-être. 

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